Libérer les talents implique une bascule de pouvoir, un PowerShift

On parle beaucoup de leadership et de l’importance, lorsqu’on est chef ou manager d’être un bon leader.
Des millions de livres tentent de définir ce qu’est un bon leader.
D’après Theodore Roosevelt,
« Le meilleur manager est celui qui sait trouver les talents pour faire les choses, et qui sait aussi réfréner son envie de s’en mêler pendant qu’ils les font.«
Or, dans le contexte organisationnel actuel – i.e. structure hiérarchique pyramidale – c’est impossible car, quand bien même nous aurions le fameux « mouton à 5 pattes » qui sait détecter les talents et est bon dans le travail opérationnel, il en reste que le collaborateur n’a pas l’autonomie nécessaire pour s’exprimer dans sa zone de talent puisqu’il a un supérieur/responsable, peu importe la quantité de délégation que vous lui donnez.
D’ailleurs, on le voit bien, la plupart des personnes ne sont pas alignées avec leur zone de talent dans les entreprises et sont souvent sous-utilisées .Un client m’a récemment envoyé une vidéo qui montre bien le gâchis qu’il peut y avoir (organisationnel et humain) parce qu’une personne (le chef), n’a pas su voir le talent d’un de ses collaborateurs :
Ne travaillez jamais !

Chacun est capable de connaître sa zone de talent.
Le talent, c’est naturel, on le fait sans s’en rendre compte, on ne voit pas le temps passer, ça nous plaît et (éventuellement) on serait même prêt à payer pour le faire.
Malheureusement, dans les organisations, on dépend de managers et on se résigne souvent après maintes frustrations, à exprimer ses talents en dehors – ce qu’on appelle communément loisir ou passion. Parfois même, poussé par ses parents, on fait le choix d’études longues et pénibles pour avoir une bonne situation, un bon job à seule fin de gagner le plus d’argent possible.
Et là, tout le monde perd quelque chose : l’organisation qui a peu d’engagement de la part de ses employés et les employés qui s’ennuient au travail et considèrent cela comme un mal nécessaire.
Chacun devrait être responsable de contribuer, en fonction de ses talents, à l’organisation et de vérifier que les deux sont alignés.
Holacracy, un outil pour détecter les talents ?
Holacracy n’est pas un outil miracle. On ne change pas les personnes avec Holacracy, on change simplement le contexte, l’environnement organisationnel et ça change tout.
« Même pour une organisation comme la notre qui aime le changement, c’est un gros défi. Comme plusieurs employés de ARCA l’ont remarqué, « cette fois, nous changeons seulement tout ». «
– Kevin Joyce, ARCA
Si vous êtes familier avec l’agriculture, vous savez que la qualité des fruits et des légumes provient principalement de l’équilibre de la terre. Une belle terre, avec toutes les composantes adéquates, offre un environnement propice aux fruits et légumes pour se développer.
A contrario, une terre moins riche donne des fruits et légumes moins bons.
Il en va de même pour les organisations.
Le contexte actuel est malsain et ne permet pas aux individus de s’épanouir dans leur zone de talents.
Holacracy vient simplement changer le terrain organisationnel hiérarchique – qui a bien servi, nous en sommes conscient – pour ré-équilibrer et pour que chaque individu puisse avoir l’espace dont il a besoin pour progresser.
Je ne dirais pas comme Thierry Girard, président d’Antonutti-Delmas (300 p) que Holacracy « permet de détecter les talents » mais plutôt que Holacracy « offre un environnement qui permet aux personnes de libérer leurs talents, sans ingérence ».
Comment ? Par le PowerShift.
L’importance du PowerShift (bascule du pouvoir)
Il n’y a plus de manager pour assurer ma propre progression au sein de l’organisation.
J’en suis responsable.
Je suis affecté à un ou plusieurs rôles – qui sont définis dans un espace spécifique centré uniquement sur le travail à faire par l’organisation qu’est la gouvernance – et je les énergétise par rapport à trois composantes qui m’offrent un espace de créativité :

Si je ne me sens plus aligné avec l’un de mes rôles, je peux démissionner du rôle et postuler à d’autres, qui correspondent plus à ma zone de talent.
C’est un shift majeur !
Plus de hiérarchie, personne ne peut me dire quoi faire ni quand le faire.
J’ai mon espace d’autonomie qui me permet de m’épanouir.
L’être humain a besoin d’autonomie et de pouvoir créer, laissons lui cet espace !
Holacracy m’offre cet espace, à moi de le prendre ou non mais personne ne le prendra à ma place.
Et c’est ce pourquoi nous travaillons chez iGi Partners, pour aider les collaborateurs dans les organisations à faire le PowerShift.