Pair-à-pair, innovation sociale… À quoi ressembleront nos organisations dans 10 ans ?
L’avenir est une affaire de conviction. Nos entreprises sont aujourd’hui à la croisée des chemins. Finie l’organisation pyramidale et hiérarchique qui contraint et enferme. Un nouveau modèle est en train d’émerger. Fondé sur des collaborateurs autonomes et responsables. Incarné par une gouvernance et des processus fluides et transparents. Dépourvu de toute dimension hiérarchique et animé par une raison d’être qui apporte le sens qui manquait jusque-là.

Beaucoup reste à faire mais faisons ce pari : l’entreprise de demain sera une organisation réinventée, libérée et évolutive. Pour ce faire, transportons-nous dans 10 ans et découvrons les 5 piliers qui feront l’entreprise du 21ème siècle.
Raison d’être à tous les étages
Il est loin le temps où les entreprises oubliaient de s’interroger sur elles-mêmes, de questionner leur nature profonde. Désormais, la raison d’être incarne l’entreprise. Elle est le lien entre sa source et sa finalité. Si l’organisation est un arbre, elle est la sève qui irrigue et nourrit l’ensemble de ses flux et processus. Surtout, comme nous y invite la Constitution de Holacracy dans son article 5, la raison d’être est présente à tous les niveaux de l’entreprise. On la retrouve au niveau de chaque cercle, de chaque rôle et de chaque employé. Ce dernier l’incarne pour l’entreprise. Il en est à la fois l’ambassadeur, le défenseur et le moteur.
De plus, chacun est aussi conscient d’être animé par une raison d’être qui lui est propre en tant qu’individu. Bien formé et bien accompagné, la question pour lui n’est plus de savoir s’il a des talents mais de les découvrir et de pouvoir les exprimer. Pour sa plus grande réussite et celle de l’entreprise.
L’innovation sociale au rendez-vous
Conséquence directe de l’omniprésence de la raison d’être, l’entreprise fonctionne de façon efficiente et fluide. Gouvernance, processus: tout est explicite et transparent. L’organisation n’a plus à choisir entre l’économique et le social. Plus de dualité entre le « non profit » et le « for profit ». Elle est désormais performante, tant d’un point de vue business que social. Finie la vision court-termiste. L’entreprise peut enfin s’appuyer sur une stratégie long-terme.