Management constitutionnel : pour entrer dans l’ère de l’expertise libérée !
Passer d’un pouvoir hiérarchique à un pouvoir constitutionnel est le préalable indispensable pour aller vers le self-management
Nombre d’entreprises qui ont fait le choix de l’holacratie n’ont pas immédiatement perçu la nécessité de construire leur nouvelle organisation sur la base d’un management renforcé et réinventé. Or, si l’idée que le self-management, socle de l’entreprise libérée, ne peut devenir réalité que grâce à un management retrouvé peut sembler contre-intuitive, la pratique est bien là pour le démontrer.
Des entreprises, de longue date passées en holacratie, telles que Winpharma en France ou Zappos aux États-Unis, en ont fait le constat : le management est clé pour la mise en œuvre et la réussite de l’holacratie ; il est le catalyseur du cheminement de l’organisation vers l’entreprise opale et le self-management. Disons-le : c’est parce que le management prend sa place que tous les collaborateurs trouvent la leur.
En finir avec les « fausses croyances » et autres mésinterprétations
Partout où l’holacratie se déploie, l’organisation connait une véritable transmutation. Avec pour objectif de bâtir un système à la fois robuste et agile, où chacun est à la fois autonome et responsable, où la gouvernance et les processus, les équipes tendent vers un seul et même horizon : la raison d’être de l’entreprise.
Pour parler en termes plus prosaïques, chez Winpharma, opter pour l’holacratie a permis de faire émerger une raison d’être – »rendre les pharmacies géniales » – et créer les conditions d’une entreprise efficace et rentable, conditions préalables pour des collaborateurs engagés et épanouis. Mais, une compréhension incomplète voire parfois erronée de l’holacratie a eu un temps pour effet, comme avant chez Zappos, et aujourd’hui chez d’autres, de ralentir voire de compromettre la transmutation de l’organisation.