Management constitutionnel et holacratie : sur le chemin du self-management
Convaincu que le temps est venu de rompre avec le modèle hiérarchique, le directoire de l’entreprise fait le choix fort d’un nouveau système d’organisation. Porteur d’autonomie et de responsabilité, d’efficience et d’épanouissement pour tous dans l’entreprise : l’holacratie. C’était en novembre 2014. L’occasion de revenir sur un parcours pas toujours simple et jamais rectiligne. Un parcours fait de bonnes et de moins bonnes surprises, d’une remise en question de chacun et de tous. Surtout, un parcours synonyme d’une transmutation qui a opérée avec succès et permis l’émergence d’une organisation réinventée.
Cinq ans plus tard, le chemin parcouru est spectaculaire. Il est la preuve qu’un nouveau modèle d’organisation est non seulement souhaitable mais possible. Un modèle fondé sur un faisceau de règles explicites, partagées, des processus et une gouvernance transparents, sur une constitution, celle de l’holacratie. Pour des équipes responsables et engagées au service d’une entreprise dynamique et pérenne.
Briser les mauvais côtés de la hiérarchie et faire émerger une organisation nouvelle
Ici comme ailleurs, le choix d’opter pour l’holacratie, et plus largement pour un modèle d’organisation constitutionnel, répond à une volonté partagée d’aller vers quelques chose de vraiment différent. En cela, l’holacratie incarne cette décision de rompre avec l’organisation conventionnelle, avec la vision hiérarchique qu’elle induit. Jeux de pouvoirs, règne de l’implicite et des non-dits, elle vient briser tous les mauvais côtés de la hiérarchie. Parce qu’elle n’est en rien une énième théorie managériale, son but n’est pas d’améliorer, de mettre au goût du jour le modèle conventionnel mais de faire émerger une organisation intégralement réinventée.