Les formations, ça ne marche pas !
L’affirmation peut paraître abrupte mais reflète une réalité observée dans de nombreuses entreprises qui comptent essentiellement sur la formation pour accompagner le changement et permettre la transformation. Celle de l’organisation comme celle des femmes et des hommes qui l’animent. Or, cela ne fonctionne pas. Cantonnée à une approche théorique, parfois hors-sol, la formation ne fait qu’effleurer les sujets et s’écarter des véritables pistes de transformation. Pire, en quelques jours, les fruits de la formation s’évanouissent au profit de pratiques quotidiennes qui reprennent leurs droits : chasser le naturel, il revient au galop !
Raison d’être à tous les étages
Bien sûr, dans certains cas, la formation permet une prise de conscience, invite à prolonger une réflexion voire à initier un véritable processus de transformation. Pourtant, la solution est ailleurs. Dans l’apprentissage et la pratique plutôt que dans la théorie. Dans une réflexion vraiment disruptive, qui sort chacun de ses réflexes et de son confort. Enfin, dans la mise en place de mécanismes innovants qui apportent efficacité et agilité. C’est à ce prix que la transformation devient réalité et peut espérer aboutir.
Pratique et apprentissage, les clés de la transformation
Cela fait une décennie que j’accompagne des entreprises, de toutes tailles et de tous secteurs, dans la transformation en profondeur de leur organisation en m’appuyant sur ce mode de gouvernance constitutionnelle et distribuée, l’holacratie. Porteuse d’une incontestable radicalité, la constitution Holacracy offre aux organisations des outils qui leur permettent d’abandonner le modèle hiérarchique. Bâtie sur une gouvernance et des processus totalement transparents, des collaborateurs autonomes et responsables, elle implique une complète redéfinition de ce qui qualifie l’organisation. Tendue vers une raison d’être, elle permet l’émergence d’un système où les attendus sont identifiés et explicités.