Holacracy dans une partie d’un grand groupe
Rares sont ceux qui n’en ont pas entendu parlé dans les médias. Des livres en parlent, et on compte maintenant plus de deux milles entreprises qui l’ont adoptées, totalement ou partiellement, avec parmi elles de grands groupes français comme Danone, Décathlon et Engie. Holacracy, une nouvelle pratique managériale, s’inscrit dans un mouvement de libération des entreprises, et de remise en question des outils managériaux actuels. D’où la question, pour le département GEM d’ENGIE, lorsque ce dernier s’est vu demander d’être davantage réactif vis à vis du marché, avec comme principaux obstacles des processus trop complexe, de la bureaucratie, un manque d’innovation et une concurrence de plus en plus numérique et agile comme le confie Xavier Boemare dans son interview. Effectivement, même s’ils sont grands et disposent de vastes ressources, les grands groupes sont eux aussi confrontés aux mêmes problématiques que les TPE ou PME. Mais justement, comment l’adoption de Holacracy, dans une partie d’une entreprise seulement, se dessine ? Comment cela peut-il répondre aux enjeux évoqués plus tôt pour le département GEM ? Quelles interactions avec les autres départements, qu’est-ce que cela change concrètement dans le quotidien ?