Capter et porter l’énergie de la responsabilité est au cœur du self-management !
Souvent, notre réflexion se voit influencée par les rencontres qui font notre quotidien. Avec des dirigeants ou des confrères comme ce fut ici le cas avec Toscane Accompagnement. Et s’il y a bien un sujet qui occupe le devant de la scène pour aller vers le self-management, c’est bien celui de la responsabilité. Un mot qui pendant longtemps a été banni de notre vocabulaire car trop associé à la thématique du pouvoir « sur » plutôt qu’à celle de l’autorité « au service de ».
Pourtant, aujourd’hui, la notion de responsabilité revient sur le tapis par un chemin nouveau, celui de l’énergie.
Prendre l’énergie de la responsabilité
Pour illustrer cela, prenons l’exemple récent de cette personne qui a un projet à mener mais le fait à la va-vite. Elle commet des erreurs et son travail ne débouche sur aucune des améliorations escomptées alors qu’elle a les compétences requises. Elle n’a alors d’autre issue que de faire reprendre son travail par une tierce personne.
Comment cela a-t-il été possible ? Quelle énergie cette personne a-t-elle réellement mis dans ce projet ? Quelle bande passante y a-t-elle consacré pour aboutir à un résultat qu’ on pourrait qualifier de « quick and dirty » ? La réponse à ces questions repose sur le fait que cette personne n’a pas pris l’énergie de la responsabilité de ce projet, celle qui lui aurait permis de délivrer un document complet et amélioré. Elle ne l’a pas porté, ni cherché à créer de la valeur en allant chercher ce qu’on appelle communément « l’extra mile ».
Conséquence : un autre doit s’en charger. À lui de prendre l’énergie de la responsabilité, de contrôler, modifier et améliorer le travail. Une situation qui, naturellement, débouche sur l’apparition d’un management – au sens du système conventionnel. C’est le manager qui endosse, amende et valide. L’enjeu du self-management apparaît dès lors clairement.
Et lorsque quelqu’un ne prend pas ses responsabilités, cela a souvent un impact sur les relations interpersonnelles et fait émerger inévitablement le « triangle dramatique » ; clash probable entre le persécuteur – le manager mécontent – et le persécuté – celui qui n’a pas pris l’énergie de responsabilité. Et, ici, le problème vient bien du “managé”. S’il choisit de ne pas assumer en ne prenant pas l’énergie de la responsabilité, cela crée mécaniquement un manager, un rapport de pouvoir générateur de tensions et de frustrations.