Arcadie passe au management constitutionnel avec l’institut iGi
Une organisation profondément transformée… et sans chefs
3 ans après cette annonce, l’entreprise s’est profondément transformée. Adossée à une constitution, à un corpus de règles écrites, partagées, transparentes et explicites, l’holacratie a permis l’émergence d’une organisation réinventée, où chacun est à la fois autonome et responsable. Une organisation qui rompt, une fois pour toutes, avec le modèle conventionnel. Fini les rapports hiérarchiques, les jeux de pouvoirs, les règles implicites. Fini le fait du prince. Désormais, les échanges entre tous sont des échanges de pair à pair.
…mais qui a plus que jamais besoin de managers
Pourtant, si le modèle hiérarchique n’est plus qu’un souvenir, les porteurs du changement au sein d’Arcadie ont vite pris conscience que supprimer la hiérarchie, les ordres ne signifie nullement se priver de management. « Dans la nouvelle organisation qui a émergée grâce à l’holacratie, le management a une place fondamentale » explique Matthieu Brunet, codirigeant d’Arcadie. « On peut même dire qu’on a encore plus besoin de management qu’avant. D’un management constitutionnel. »
Et pour cause, réinventer son organisation ne se décrète pas et nécessite un important investissement, un accompagnement de tous les instants. C’est un manager nouveau qui nait de la nouvelle organisation. « Il ne donne pas d’ordre, n’est pas là pour imposer une vision ou des choix. Il ne fait plus valoir un ascendant hiérarchique qui n’a pas plus de légitimité ». Et pour cause, son rôle de manager est de donner du sens, d’expliquer et d’accompagner . « Il est au service du collectif » insiste Matthieu Brunet. « Il est l’incarnation de ce management constitutionnel sur lequel repose son autorité et l’organisation d’Arcadie. »
Des équipes engagées et épanouies
Chez Arcadie, opter pour l’holacratie et le management constitutionnel répond à la volonté de l’entreprise et de l’organisation de s’inscrire dans le long terme et de proposer à tous une vision partagée, « celle d’une entreprise évolutive et résiliente » précise Matthieu Brunet.
« La nouvelle organisation offre clarté et transparence, beaucoup plus de responsabilité et d’horizontalité à tous les collaborateurs. Tout cela prend du temps et reste complexe à mettre en place. C’est d’innovation sociale dont on parle ici. D’une innovation qui nous conduit, grâce à l’holacratie et au management constitutionnel, vers une organisation où le self-management peut devenir réalité, où chacun peut changer son entreprise et, pourquoi pas, le monde ! » conclut le cofondateur d’Arcadie.